Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
11 juin 2014 3 11 /06 /juin /2014 17:33

~~ Il y a 52 ans que suis Artiste Dramatique et je me souviens du Centre de la Rue Blanche comme si c'était hier !! C'était en octobre 1958, j’arrivais de Marseille où je suivais des cours de Théâtre Chez Maitre Marseille, il avait le même nom que la ville..! Je n'avais pas encore 18 ans, un accent marseillais à couper au couteau et je me présentais au concours d'entrée pour la première fois dans une scène du DEPIT AMOUREUX.J'avais une nature, comme on dit, mon accent prononcé les fit bien rire et ils m’acceptèrent à l'unanimité. Nous étions plusieurs centaines à nous présenter et une vingtaine d'admis ! Je me souviens de l'attente des résultats et je m'étais fait tout de suite un ami et nous ne devions plus nous quitter. Il se prénommait Bernard et tout à fait apeurés nous attendions de lire ou pas, nos noms sur la feuille collée sur la porte. Son nom était Murat ,il poussa un cri de joie et me laissa me faufiler pour apercevoir le mien. Dans la même promo " Alain Pralon, Jean-Claude Robe, Marlène Jobert, Claudine Auger, Francis Joffo, Cécile Grandin , Michèle André, Amidou, Christiane Casanova, Simon Eine, Jean Bouchaud et bien d'autres J'ai passé deux années à Blanche, mes professeurs s'appelaient Berte Bovy, Teddy Bilis, Robert manuel, Jacques Reynier, Jean-Marie Serreau, René Dupuis .J'ai joué tout de suite des tas de rôles dans les pièces que nous montions dans le petit Théâtre, "Le Médecin Malgré Lui, Tartuffe, Lidoire pièce de Courteline qui participa au Festival d'Egleton ou tout le centre se rendait. Une ambiance studieuse, joyeuse, nos premiers émois, nos premiers amours. Je n'ai jamais oublié Jean Meyer dirigeait de main de maître notre école, Mlle Lehot la directrice, monsieur Gournay notre surveillant général si drôle et si généreux ! Je n'ai que de bons souvenirs. Deux ans après je rentrais au conservatoire dans la classe de Georges Chamarat ou mes condisciples étaient "Geneviève Casile, Françoise Dorléac, Jacques Perrin, mais ceci est une autre histoire. PHILIPPE OGOUZ.

Partager cet article
Repost0

commentaires